Les chefs religieux appellent à un instrument juridiquement contraignant sur les entreprises et les droits de l'homme – CIDSE

Les chefs religieux appellent à un instrument juridiquement contraignant sur les entreprises et les droits de l'homme 

Les chefs religieux du monde entier approuvent une lettre commune plaidant en faveur d’un instrument juridiquement contraignant sur les entreprises et les droits de l’homme. 


Plus de 100 dirigeants de 31 pays représentant diverses confessions ont lancé un appel conjoint aux gouvernements du monde entier, les exhortant à s’engager de manière constructive dans les négociations en vue d’un instrument international juridiquement contraignant sur les entreprises et les droits de l’homme. 

Cet appel découle de vives inquiétudes quant à l'impact croissant des pratiques commerciales irresponsables sur les droits humains et l'environnement, notamment en l'absence de réglementation efficace et de responsabilisation. Les chefs religieux soulignent que les cadres volontaires seuls sont insuffisants. Ils soulignent le devoir moral et juridique des États de veiller à ce que les activités économiques respectent la dignité humaine et protègent l'environnement. 

Avec la collection Séance 11th À l’occasion de la réunion du Groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée sur les sociétés transnationales et autres entreprises en matière de droits de l’homme, qui doit se tenir en octobre 2025, les États sont encouragés à saisir cette occasion cruciale pour parvenir à un consensus sur un traité qui donne la priorité aux droits de l’homme, garantit l’accès à la justice et renforce la responsabilité dans les activités commerciales mondiales.

« Alors que nous approchons d’un moment décisif dans le processus de l’instrument juridiquement contraignant de l’ONU, il est impératif que les États s’engagent de manière constructive pour parvenir à un consensus sur un instrument juridiquement contraignant solide et efficace qui garantisse la responsabilité des entreprises et défend la primauté des droits de l’homme. »  
Susana Hernández Torres, responsable de la réglementation des entreprises, CIDSE

Cette initiative est soutenue par Christian Aid, Alliance ACT, YWCA mondiale, Franciscains International, Trócaire, La CIDSE et CAFOD



Ressources additionnelles:
– Explication : «Un instrument international contraignant sur les entreprises et les droits de l’homme – pourquoi nous, et pourquoi maintenant? "(ES - PT)


Contact CIDSE: Susana Hernández Torres, Responsable de la réglementation des entreprises, CIDSE (hernandez(at)cidse.org)

Photo de couverture : Siège des Nations Unies, Genève. Crédit : CIDSE.

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