La première session du groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée (OEIWG) sur les sociétés transnationales et autres entreprises du secteur des droits de l'homme pourrait passer inaperçue à de nombreuses personnes dans le monde victimes de violations des STN.
Mais ce qui est réellement en jeu cette semaine à Genève revêt une importance cruciale pour tous les êtres humains soucieux de notre planète et pour le plein respect des droits fondamentaux des autres citoyens.
Alors qu'un large éventail de violations des droits de l'homme, telles que la détention arbitraire, les menaces de mort, le déni de liberté d'association, les déplacements, la traite d'êtres humains, la torture, les conditions de travail esclavagistes, toutes sortes de discriminations, la dégradation massive de l'environnement, etc. Dans de nombreuses régions du monde, les membres des Nations Unies se sont réunis cette semaine à Genève pour discuter de la mise en place d'un traité juridiquement contraignant qui pourrait réglementer le comportement des sociétés transnationales et ouvrir la voie à un accès effectif à la justice pour les victimes d'atteintes aux droits humains.
Avant la session, la CIDSE a préparé cette note d'information, exposant la forte demande d'action de nos partenaires sur le terrain et rappelant l'urgence d'une action internationale pour protéger notre foyer commun. Avant la session, les membres de la CIDSE ont contacté leurs gouvernements pour les exhorter à participer de manière constructive aux discussions.
Au cours de la session, la CIDSE co-organise des événements parallèles avec FIAN International, Franciscans International, la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF), The International Baby Food Action Network (IBFAN) et Friends of the Earth on l'impact des sociétés transnationales et autres entreprises sur les communautés de base et sur la nécessité d'une réglementation internationale du point de vue des mouvements sociaux, avec des témoignages de partenaires de la CIDSE, notamment Ximena Gonzalez de Tierra Digna en Colombie et Pablo Sanchez de GRUFIDES au Pérou. D'autres partenaires de la CIDSE venant de Bolivie, du Brésil, de Colombie, de la République démocratique du Congo, du Honduras, d'Indonésie, de Malaisie, des Philippines, du Pérou, de Thaïlande et d'Afrique du Sud participeront à l'effort visant à dénoncer les asymétries de pouvoir financier, politique et judiciaire entre les multinationales et les communautés touchées et contribuer à faire avancer les discussions sur les moyens de parvenir à un traité contraignant.
Pour des informations plus approfondies sur les discussions à Genève, vous pouvez consulter le Site web de la Treaty Alliance et aussi la JECJ en ligne.
Contact :
Denise Auclair, conseillère principale en politiques à la CIDSE
auclair (at) cidse.org
Événements parallèles à l'IGWG Genève juillet 2015
Déclaration écrite à la première session du groupe de travail OEIWG en juillet 2015