Plus de transparence, un remède contre la «malédiction des ressources»? - CIDSE
Test de potabilité de l'eau près de la mine Marlin au Guatemala (Photo Broederlijk Delen)

Plus de transparence, un remède contre la «malédiction des ressources»?

Test de potabilité de l'eau près de la mine Marlin au Guatemala (Photo Broederlijk Delen)

Retour sur les enjeux et les espoirs suscités par le vote de la Commission des affaires juridiques du Parlement européen sur la révision des directives Transparence et comptabilité proposées par la Commission européenne dans cet article de Stefan Reinhold.

Le 18 septembre 2012 était une date importante pour les membres de la coalition «Publiez Ce Que Vous Payez» (PCQVP). Tout d'abord parce que c'était l'anniversaire des 10 ans de la création de cette coalition regroupant plus de 700 organisations de la société civile à travers le monde. PCQVP a été créée en 2002, notamment grâce aux efforts de CAFOD (organisation Britannique membre de la CIDSE), après qu'un rapport de l'ONG Global Witness mette en évidence la complicité des compagnies pétrolières internationales dans le détournement des revenus issus de l'exploitation pétrolière en Angola, pendant les 40 ans de la guerre civile.

Face à ce scandale, plusieurs ONG, ont pris conscience des problèmes engendrés par le manque de transparence financière dans le secteur des industries extractives. PCQVP aspire donc à sortir les pays riches en matières premières de la malédiction des ressources.

Hasard du calendrier, 18 September était également du jour du vote de la Commission des affaires juridiques du Parlement européen sur la révision des directives Transparence et comptabilité proposée par la Commission européenne. Les membres de PCQVP, rassemblés à l'occasion des 10 et d'existence, souhaitent évidemment leurs yeux braqués sur ce vote crucial. Retour sur les enjeux et les espoirs suscités par ce vote.

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