CIDSE assesses tool to help local communities in ending human rights violations by business – CIDSE
Press release

CIDSE assesses tool to help local communities in ending human rights violations by business

CIDSE issues a new briefing for partners to equip local communities to stand up for their rights when facing human rights violations by business (version française ci-dessous – versión española abajo).

New briefing: Catholic development agencies assess tool to help local communities in ending human rights violations by business

(Brussels, 05/3/2013) Today (05/3/2013), the international alliance of Catholic development agencies CIDSE issues a new briefing for partners to equip local communities to stand up for their rights when facing human rights violations by business. CIDSE partner organisations in developing countries are regularly confronted with human rights violations.

Only a few weeks ago, two peasants were brutally murdered by armed groups related to company investment in the Bajo Aguán, Honduras. Over 70 deaths have occurred in impunity in this region over the last 18 months, many of those killed have been landless farmers working with three partner organisations of CIDSE’s Irish member Trócaire.

CIDSE Secretary-General Bernd Nilles said: “Too often multinational companies operating in developing countries fail to apply the same standards as at home. It is unacceptable that health, well-being or even the lives of people of local communities are put at risk to serve business interests. States and companies must protect and respect human rights, while we as Catholic development agencies and our partners worldwide take action too.”

With the briefing, which is published while the EU is developing a legislative proposal on social, environmental and human rights reporting by multinational companies operating abroad, CIDSE encourages partner organisations across Africa, Asia and Latin America to consider the implications of the Guiding Principles for implementing the Protect, Respect and Remedy Framework for Business & Human Rights, adopted by the UN Human Rights Council in June 2011.

Recognising that the Guiding Principles are not international legal obligations, it is essential to review evidence of how they are used in concrete situations.  CIDSE therefore joins hands with its partner organisations to assess their impacts on human rights abuses by multinational companies and make recommendations for improvements and further action.

The value of the Guiding Principles will be the extent to which they change the behaviour of States and companies for the better. The violations by business our partners face on a regular basis are severe, so we want to make use of all legitimate tools available,” said CIDSE Senior Policy Advisor Denise Auclair

The briefing presents opportunities and risks the guiding principles offer for civil society groups and looks specifically at the recurrent scenario, in which legitimate protest against the operations of multinational companies is criminalised by local authorities.

Mgr. Francois-Xavier Maroy, who is Archbishop of Bukavu, eastern Democratic Republic of Congo and a strong human rights defender who has repeatedly denounced human rights violations by business, welcomed the new CIDSE briefing. Mgr. Maroy, who is currently in Brussels, said: “We stand with the people who suffer the dark side of global capitalism in order to preserve the common good and to defend human dignity. Policy makers and business should do justice to affected local communities, upholding their rights through laws and improved behaviour.”

Read the full briefing..

Contact

Roeland Scholtalbers, Media & Communication Officer scholtalbers@cidse.org, +32 2 282 40 73

Notes to the editors

  • CIDSE is an international alliance of Catholic development agencies. Its members share a common strategy in their efforts to eradicate poverty and establish global justice. www.cidse.org
    CIDSE members: Broederlijk Delen (Belgium), CAFOD (England and Wales), CCFD – Terre Solidaire (France), Center of Concern (USA), Cordaid (the Netherlands), Development & Peace (Canada), Entraide et Fraternité (Belgium), eRko (Slovakia), Fastenopfer  (Switzerland), FEC (Portugal), FOCSIV (Italy), Fondation Bridderlech Deelen (Luxembourg), KOO (Austria), Manos Unidas (Spain), MISEREOR (Germany), SCIAF (Scotland), Trócaire (Ireland)
  • The EU is currently revising its Transparency and Accounting Directives, in the context of which  ‘country- by- country reporting’ of payments to governments by EU extractives companies operating abroad is discussed. According to CIDSE, this is crucial to allow citizens, investors and administrations to monitor whether companies are paying their fair share for exploiting natural resources in developing countries.  The European Commission is also developing a legislative proposal (expected in the spring) on corporate non-financial reporting on social, environmental & human rights risks and impacts.
  • Watch a public hearing on the human rights situation in Bajo Aguan, May 2012 (Spanish)
  • ‘The UN Protect, Respect and Remedy Framework and the Guiding Principles: Driving Changes?’, CIDSE briefing, March 2013

Nouvelle note d’information: les agences de développement catholiques évaluent un outil qui devrait aider les communautés locales à mettre un terme aux atteintes aux droits de l’homme commises par des entreprises

(Bruxelles, le 05/03/2013) – La CIDSE, une alliance internationale d’agences de développement catholiques publie ce jour (05/03/2013) une nouvelle note d’information à l’intention de ses partenaires, pour aider des communautés locales à faire valoir leurs droits lorsque qu’elles sont confrontées à des violations des droits de l’homme par des entreprises. Les organisations partenaires de la CIDSE dans les pays en développement doivent régulièrement faire face à ce genre d’atteintes.

Il y a quelques semaines à peine, deux paysans ont été sauvagement assassinés par des groupes armés, sur fond d’investissements d’entreprise dans le Bajo Aguán, au Honduras. Plus de 70 personnes ont été tuées en toute impunité dans cette région au cours des 18 derniers mois, pour la plupart des paysans sans terre qui travaillaient avec trois organisations partenaires de Trócaire, l’agence membre irlandaise de la CIDSE.

Bernd Nilles, Secrétaire général de la CIDSE, a déclaré : « Les sociétés multinationales qui opèrent dans les pays en développement oublient trop souvent d’y appliquer les mêmes normes que dans leur pays d’origine. Il est inadmissible que la santé, le bien-être, voire la vie des populations locales soient mis en péril pour des intérêts commerciaux. Les États et les entreprises doivent protéger et respecter les droits de l’homme ; notre réseau d’agences de développement catholiques s’y emploie avec ses partenaires du monde entier. »

Au travers de cette note d’information, qu’elle publie alors même que l’UE travaille à une proposition législative sur les modalités de divulgation d’information en matière sociale, environnementale et de droits de l’homme pour les sociétés multinationales opérant à l’étranger, la CIDSE invite ses organisations partenaires d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à analyser les implications des Principes directeurs pour la mise en œuvre du cadre « Protéger, respecter et réparer » adoptés en juin 2011 par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

Sachant que les Principes directeurs ne sont pas juridiquement contraignants au plan international, le recueil d’éléments probants quant à leur application dans des situations concrètes s’avère déterminant. La CIDSE travaillera donc de concert avec ses organisations partenaires pour évaluer l’impact des Principes sur les atteintes aux droits de l’homme commises par des sociétés multinationales et pour recommander des améliorations et de nouvelles mesures.

« On mesurera la valeur des Principes directeurs à l’aune des changements positifs qu’ils induiront dans le comportement des États et des entreprises. Nos partenaires sont régulièrement confrontés à de graves atteintes commises par des entreprises, aussi voulons-nous nous servir de tous les outils légitimes à notre disposition, » a déclaré Denise Auclair, conseillère politique à la CIDSE.

La note d’information décrit les opportunités et les risques que présentent les Principes directeurs pour les groupes de la société civile et analyse plus spécifiquement le scénario récurrent dans lequel les autorités locales criminalisent la contestation légitime contre les activités des sociétés multinationales.

Mgr Francois-Xavier Maroy, Archevêque de Bukavu, dans l’est de la République démocratique du Congo et ardent défenseur des droits de l’homme ayant maintes fois dénoncé les atteintes aux droits de l’homme commises par des entreprises, se réjouit de la nouvelle note d’information de la CIDSE. Mgr Maroy, actuellement à Bruxelles, a déclaré : « Nous sommes toujours aux côtés des victimes de la face sombre du capitalisme mondial pour préserver le bien commun et défendre la dignité humaine. Certains politiciens et entreprises devraient rendre justice aux communautés locales affectées, et respecter leurs droits par des lois et un meilleur comportement. »

Lisez la note d’information in extenso..

Contact

Roeland Scholtalbers, responsable médias et communication à la CIDSE, scholtalbers@cidse.org, +32 2 282 40 73

Remarques à MM. les rédacteurs

  • La CIDSE est une alliance internationale d’agences de développement catholiques. Ses membres s’efforcent d’éradiquer la pauvreté et d’instaurer la justice dans le monde selon une stratégie qui leur est commune. www.cidse.org
  • L’UE est en train de revoir ses Directives sur la transparence et les normes comptables, et discute dans ce cadre du rapport pays par pays que les sociétés extractives européennes opérant à l’étranger devraient établir pour les versements effectués à des gouvernements. D’après la CIDSE, ces rapports sont essentiels pour permettre aux citoyens, aux investisseurs et aux administrations de vérifier que les sociétés reversent une quote-part équitable aux pays en développement pour l’exploitation de leurs ressources naturelles. La Commission européenne est également en train d’élaborer une proposition législative (attendue au printemps) sur les rapports non financiers par les entreprises concernant les risques et impacts en matière sociale, environnementale et de droits de l’homme.
  • Membres de la CIDSE : Broederlijk Delen (Belgique), CAFOD (Angleterre et Pays de Galles), CCFD-Terre Solidaire (France), Center of Concern (USA), Cordaid (Pays-Bas), Développement et Paix (Canada), Entraide et Fraternité (Belgique), eRko (Slovaquie), Fastenopfer – Carême de partage (Suisse), FEC (Portugal), FOCSIV (Italie), Fondation Bridderlech Deelen (Luxembourg), KOO (Autriche), Manos Unidas (Espagne), MISEREOR (Allemagne), SCIAF (Écosse), Trócaire (Irlande)
  • Voyez une audition publique sur la situation des droits de l’homme à Bajo Aguan, mai 2012 (en espagnol)
  • ‘Le cadre des Nations unies «Protéger, respecter, réparer» et ses Principes directeurs: Moteurs du changement?’, note d’information de la CIDSE, mars 2013

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Nuevo documento informativo: las organizaciones de cooperación al desarrollo  evalúan una herramienta para ayudar a las comunidades locales a poner fin a las violaciones de los derechos humanos por parte de las empresas

(Bruselas, 05/03/2013) Hoy (05/03/2013), la alianza de organizaciones de cooperación al desarrollo católicas, CIDSE, publica un nuevo documento informativo con el fin de que las copartes puedan equipar a las comunidades locales para defender sus derechos frente a las violaciones de los derechos humanos perpetrados por las empresas. En los países en desarrollo, las organizaciones copartes de CIDSE se enfrentan a menudo a violaciones de los derechos humanos.

Hace tan solo unas semanas, dos campesinos fueron brutalmente asesinados por grupos armados en el contexto de las inversiones realizadas por empresas en Bajo Aguán, Honduras. En los últimos 18 meses, se han producido con toda impunidad más de 70 asesinatos en esta región. Muchas de las víctimas eran campesinos sin tierra que trabajaban con tres de las copartes de Trócaire, organización irlandesa miembro de CIDSE.

El Secretario General de CIDSE, Bernd Nilles, comenta: “Con demasiada frecuencia las multinacionales que operan en los países en desarrollo no aplican las mismas normas que en casa. Resulta inaceptable que la salud, el bienestar o incluso la vida de los miembros de las comunidades locales corran riesgo debido a intereses empresariales. Los Estados y las empresas deben proteger y respetar los derechos humanos. Nosotros, como organizaciones de cooperación al desarrollo católicas, así como nuestras copartes en todo el mundo también actuamos”.

Con este documento informativo – que se publica en un momento en el que la UE está desarrollando una propuesta legislativa sobre los informes sociales, medioambientales y sobre los derechos humanos que deben presentar las multinacionales que operan en el extranjero – CIDSE alienta a las copartes en África, Asia y Latinoamérica a considerar las implicaciones de los Principios Rectores sobre las empresas y los derechos humanos para la puesta en práctica del marco de las Naciones Unidas para “proteger, respetar y remediar”, adoptados por el Consejo de Derechos Humanos de Naciones Unidas en junio de 2011.

Puesto que los Principios Rectores no constituyen obligaciones jurídicas internacionales, resulta esencial estudiar su uso en situaciones concretas. Con este fin, CIDSE se suma a sus copartes para evaluar el impacto que tienen frente a los abusos de multinacionales contra los derechos humanos y elaborar recomendaciones para conseguir mejoras y realizar acciones en el futuro.

El valor de los Principios Rectores depende del grado en el que Estados y empresas mejoren su comportamiento. Nuestras copartes se enfrentan regularmente a graves violaciones por parte de empresas, así que queremos asegurarnos de usar todas las herramientas legítimas a nuestra disposición”, añade la Asesora Política Principal de CIDSE, Denise Auclair

El documento informativo presenta las oportunidades y los riesgos que ofrecen los Principios Rectores a los grupos de la sociedad civil y analiza específicamente una situación recurrente: la criminalización de la protesta legítima contra las operaciones de las multinacionales por parte de las autoridades locales.

Mons. Francois-Xavier Maroy, Arzobispo de Bukavu, región oriental de la República Democrática del Congo, y aguerrido defensor de los derechos humanos, cuya violación por parte de las empresas ha denunciado en numerosas ocasiones, felicita a CIDSE por su nuevo documento informativo. Mons. Maroy, actualmente en Bruselas, comentaba: “Estamos al lado de las personas que padecen el lado oscuro del capitalismo mundial, con el fin de conservar el bien común y defender la dignidad humana. Los responsables políticos y las empresas deben asegurarse de que se haga justicia en relación a las comunidades locales y defender sus derechos a través de las leyes y un mejor comportamiento.”

Leer el documento completo..

Contacto

Roeland Scholtalbers, Responsable de medios y comunicación scholtalbers@cidse.org, +32 2 282 40 73

Notas para los editores

  • CIDSE es una alianza internacional de organizaciones de cooperación al desarrollo católicas. Sus miembros comparten una estrategia común en sus esfuerzos por erradicar la pobreza y alcanzar la justicia mundial. www.cidse.org
  • Los miembros de CIDSE: Broederlijk Delen (Bélgica), CAFOD (Inglaterra y Gales), CCFD – Terre Solidaire (Francia), Center of Concern (USA), Cordaid (Países Bajos), Development & Peace (Canadá), Entraide et Fraternité (Bélgica), eRko (Eslovaquia), Fastenopfer  (Suiza), FEC (Portugal), FOCSIV (Italia), Fondation Bridderlech Deelen (Luxemburgo), KOO (Austria), Manos Unidas (España), MISEREOR (Alemania), SCIAF (Escocia), Trócaire (Irlanda)
  • Actualmente la UE está revisando las Directivas sobre la transparencia y la contabilidad. En ese contexto, se está debatiendo “la elaboración de informes país por país” de los pagos a los gobiernos por parte de las empresas extractivas de la UE que operan en el extranjero. CIDSE opina que es crucial permitir a los ciudadanos, a los inversores y a los administradores controlar si las empresas están pagando una cantidad justa por la explotación de los recursos naturales de los países en desarrollo. La Comisión Europea también está desarrollando una propuesta legislativa (que se espera para primavera) sobre los informes corporativos no financieros relativos a los riegos de impacto social, medioambiental y sobre los derechos humanos.
  • Ver una audiencia pública sobre la situación relativa a los derechos humanos en Bajo Aguán, mayo de 2012
  • The UN Protect, Respect and Remedy Framework and the Guiding Principles: Driving Changes?’, Documento informativo de CIDSE, marzo de 2013
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